PSYCHOTHÉRAPEUTE

 FRANÇOIS LAMBERT


Psychothérapies brèves orientées objectifs et solutions
Uniquement sur rendez-vous au :
06 15 39 28 29
PSYCHOTHÉRAPEUTE

 FRANÇOIS LAMBERT
Psychothérapies brèves orientées objectifs et solutions
Uniquement sur rendez-vous au 0615392829
En présentiel à mon cabinet ou en visio (de plus en plus apprécié)
En bref :

Dès notre premier entretien, je vous demande ce qui est le plus difficile pour vous en ce moment. Sauf cas exceptionnels, je vous aide par mes questionnements et la propositions d'hypothèses, à clarifier votre problématique et à vous recentrer sur un ou plusieurs objectifs prioritaires. Cette première clarification et le recentrage sur un ou plusieurs objectifs auront l'avantage d'apaiser rapidement certaines de vos ruminations (pensées en boucles), de relancer votre espoir (en un futur différent) et donc votre motivation. C'est le début de notre travail. La suite dépendra de vos besoins. Ma compétence consistera ensuite, si vous vous sentez en confiance (élément très important), à vous accompagner vers ce (ou ces) objectif(s) : vos aspirations légitimes. J'adapterais mes méthodes à vos spécificités individuelles (besoins de comprendre, culpabilité à apaiser, responsabilités à prendre, apprentissages à effectuer, seuils de tolérance à baisser, traumatismes à soigner, etc.). Mon but sera toujours de vous rendre plus solide et autonome

Pour qui ? Pour quoi ?


ADULTES

J’accueille les adultes de tous âges en séances individuelles dans la mesure où ils viennent de leur propre initiative et non sous la pression d’autrui.

COUPLES

J’accueille les couples de tous âges, hétérosexuels ou homosexuels. Je peux être amené, dans certains cas (voir partie « rendez-vous et rythmes des séances »), à proposer des séances individuelles jusqu’à ce que les conditions de communication requises soient réunies.
FAMILLES
Les thématiques les plus fréquentes concernent la parentalité (autorité paternelle, maternelle, substitutive, etc.) ; l'entente entre les parents, entre les enfants ; les  familles recomposées ; les relations avec l'extérieur de la cellule familiale (beaux-parents, ex-conjoint(e), oncles, tantes, amis, enseignants, etc.).

ADOLESCENTS

J’accueille les adolescents à partir de 15 ans, dans la mesure où ils viennent de leur propre volonté. Cette option doit leur être proposée et surtout pas imposée. 
  • ENFANTS +

    Sauf circonstances exceptionnelles, je ne reçois pas d'enfant en consultation :



    • D’abord parce que le travail avec les enfants est à mon sens l’affaire de spécialistes spécifiquement formés en ce domaine (psychologue clinicien, psychothérapeute pour enfants, neuropsychologue, pédopsychiatre, etc.).
    • Les méthodes les plus souvent employées s'apparentent à des psychothérapies de soutien. Elles visent, par divers supports (expression verbale, dessins, etc.) à créer les conditions pour que l'enfant puisse se confier et se décharger en toute sécurité (c'est pour cela qu'il doit se sentir en confiance). Ces méthodes peuvent aussi être associées à des techniques qui les aideront dans leurs différents apprentissages (scolaires, habiletés sociales, affirmation de soi, etc.).
    • Il m'arrive fréquemment d'accompagner des parents en difficulté et de leur indiquer des spécialistes qui suivront leur(s) enfant(s) en même temps. Cette complémentarité permet généralement une évolution rapide des enfants.
    • Il me semble opportun de dire ici à quel point il est important de déculpabiliser l'enfant, de lui dire qu'il ne le fait pas exprès, que des personnes pourraient l'aider mais que cela ne signifie pas qu'il soit malade
    • Par ailleurs, j'ai très souvent entendu des patients me dire que certains symptômes de leurs enfants (distincts des signes d'un développement normal) s'apaisaient concomitamment à la psychothérapie et au ressenti d'évolution favorable de son (ou de ses) parent(s).  L'objet ici (et je répète cette réalité au moins trois fois sur ce site) n'est pas de vous culpabiliser, vous les parents. En effet, quelles que soient vos respopnsabilités (parmi les différentes causes possibles) dans les difficultés de votre enfant, ce n'est quasiment jamais intentionnel de votre part. Vous ne pouvez pas tout savoir, être parfaits. Mais vous êtes quand même son environnement, son modèle, un ensemble de repères, notamment dans la manière de prendre soin de vous-même. Combien ais-je vu de parents n'être QUE parents, sans être femme ou homme, sans vie personnelle, sans conscience des dégats que cela occasionne chez leurs enfants. Votre enfant modélise beaucoup plus la  manière dont vous prenez soin de vous que la façon dont vous exercez votre autorité maternelle ou paternelle, même s'il existe de nombreuses nuances à ce propos.
    • C'est pour cela que je vous recommande, avant de prendre rendez-vous pour votre enfant, d'aller d'abord consulter un psychothérapeute, l'idéal étant les deux parents ensembles, afin de voir s'il n'existerait pas un moyen d'action - à votre portée - qui puisse apaiser les symptômes (psychologiques) de votre enfant avant de lui faire ressentir que TOUT est de sa propre faute.
    • La culpabilité (je répète cela à longueur de journée) est plus souvent une source de rigidifications que d'apprentissages (et donc d'évolution, d'adapatation) ; à la différence de la responsabilité  qui nous permet de nous distinguer de certains de nos actes et qui nous motivera (frustration) à aller consulter  : " aidez-moi, je suis violent(e) avec mon enfant, avec mon (ma) conjoint(e) mais ce n'est pas moi, je ne me reconnais pas en cela, expliquez-moi comment ne plus recommencer, aidez-moi". J'admire au quotidien cette attitude responsable, cette capacité à se remettre en question. A l'opposé, la personne coupable projettera la faute sur l'autre, ou se fera payer (expiation) ou tentera de réparer, dans le but d'effacer ses fautes ; mais elle n'apprendra rien. Elle recommencera même en s'aggravant. On constate un peu cela chez certaines personnes qui vous disent : "je suis comme cela et c'est pas autrement", justifiant par mille explications le bien fondé de ces attitudes rigidifiées, comme calcifiées. Le but n'est donc pas de vous culpabiliser, bien au contraire. Il est d'affirmer que personne n'est parfait et qu'il y a pléthore de causes possibles aux symptômes psychologiques de vos enfants. Il peut, malgré tous vos efforts, votre bienveillance et toute la meilleure volonté du monde, vous sentir inaccessible affectivement, vous pouvez le prendre dans les bras et lui ne pas s'en nourrir, s'apaiser, lui dire "je t'aime" et lui ne pas le ressentir. On parle alors d'attachement insécure, malgré votre volonté de bien faire.
    • Nos enfants sont sensibles à nos conflits intrapsychichiques, à nos frustrations, voir nos privations. Ils sont de plus en plus hypersensibles à nos souffrances, à notre indisponibilité psychique ; ils ont des antennes qui captent notre propre équilibre (ou déséquilibre). Nous souffrons, trop responsables, fatigués, empêtrés, malheureux dans notre travail, en couple, prisonniers d'addictions, d'une maladie, etc. Ils le sentent. Ils doivent accepter leur impuissance à nous aider. La plupart du temps ils feront tout pour ne pas en rajouter, ils vont nous épargner les affres de leur maturation, leurs humeurs, ils vont grandir plus vite (on parle d'enfants adultifiés). Ou au contraire ils nous aideront à décharger nos tensions intérieures en nous mettant à bout, en nous énervant au plus haut point... Ils toucheront le point faible. Nous vrillerons puis culpabiliserons et ils retrouveront un temps soit peu de lien, d'accessibilité... 
    • Les situations sont nombreuses, parfois complexes. Elles méritent souvent d'être clarifiées avant d'envoyer un enfant en consultation.

Méthodes 


Psychothérapeute depuis 2004, je me suis d'abord spécialisé dans les méthodes qui s'accordent avec le courant des thérapies brèves orientées objectifs et solutions : notamment l'hypnose, la PNL thérapeutique et la thérapie des schémas (TCC). Je me suis ensuite formé à d'autres approches (thérapies systémiques et familiales, gestalt, psychanalyse, etc.) pour mieux vous comprendre et m'adapter à vos spécificités. Ma priorité est d'écouter, comprendre et apaiser vos souffrances le plus rapidement possible et de vous accompagner vers vos objectifs. La finalité sera toujours de vous rendre plus souple, plus adapté(e), plus solide face aux situations et en accord avec vous-même.

Cursus


Cette partie Cursus se décline en trois sous-parties
  • Mon cursus Universitaire (diplômant) et privé (certifiant) 
  • Mes expériences en tant que formateur, conférencier, enseignant et bénévole 
  • Je développe plus largement (pour les plus curieux) l'articulation entre mon parcours personnel et mes formations (diplômantes et certifiantes) dans la partie "comment je suis devenu psychothérapeute". 
  • CURSUS

    Formations Universitaires diplomantes :


    • Diplôme Universitaire de Psychothérapie

    Université Claude Bernard (U.C.B.). Centre Hospitalier « Le Vinatier » en collaboration avec le pôle Ouest de Psychiatrie. 

    Service hospitalo-universitaire de Psychiatrie, U.F.R. Lyon Est.  Pr. J.L. TERRA – Pr. M. MARIE-CARDINE (fondateur) - Dr.Ch. Ed. RENGADE - 


    Ce diplôme répond aux critères de formation contenus dans l’arrêté du 8 juin 2010 concernant l’application des modalités du décret du 20 mai 2010 portant sur le titre de Psychothérapeute


    De conception éclectique, ouverte sans exclusivité aux différents courants reconnus de psychothérapie, cet enseignement de deux années vise l’articulation indispensable entre la pratique supervisée et les aspects théoriques des différentes techniques.


    Principales orientations :

         Psychothérapie psychanalytique,

         Psychothérapie Cognitivo Comportementale,

         Psychothérapie Familiale et Systémique.


    Ce diplôme fut l’un des plus difficiles et des plus enrichissants de mon cursus. 

    Difficile car très chargé en termes de contenus à intégrer et en termes de temps investi sur des cas concrets (supervision, mémoires soutenus, etc.). 

    Sa richesse tient à l’ouverture d’esprit qu’entraine l’apprentissage d’autant de connaissances ; notamment sur le thème des différences, des oppositions inutiles, des complémentarités et des points de débats fructueux entre les différents courants et leurs méthodes. Les enseignants, psychiatres, chercheurs,  représentent les principaux courants reconnus. Ils pratiquent concrètement la psychothérapie, supervisent d’autres praticiens et échangent entre eux (avec les étudiants) sur des cas cliniques (cas théoriques et cas réels proposés par les étudiants). Ainsi, sans abandonner mon courant principal de référence (celui des thérapies brèves), j’ai pu apprendre à mieux objectiver (justifier) le choix de mes techniques en fonction des problématiques et particularités des personnes, emprunter ponctuellement d’autres techniques à d’autres courants, ou encore recommander d’autres praticiens pour les cas où je percevrais que d’autres spécialités que les miennes seraient plus indiquées. En bref, j’ai amélioré mes capacités de diagnostic et de traitement.


    • DESS (MASTER II) en sciences sociales : Mémoire en Psychopathologie du travail

    • Maîtrise (MASTER I) en sciences sociales et  humaines
    • Licence  en sciences sociales et humaines 
    • Formation à l’élaboration de problématiques et hypothèses de recherches en sciences sociales
    • Auditeur libre (CNRS) au séminaire d’Epistémologie de la sociologie au Laboratoire d’Economie et de Sociologie du Travail

    Formations et certifications

     

    • HYPNOSE ERICKSONIENNE : Formation « Master » auprès de l’organisme (« Formation, Evolution et Synergie » à Avignon) et formation auprès de Jean Guillaume Salles (Martigues)
    • Formations certifiantes en PSYCHOPATHOLOGIE
    • PROGRAMMATION NEUROLINGUISTIQUE (PNL "thérapeuthique") : Formation aux « bases », puis « technicien », puis « praticien » et « Master » dans 3 organismes différents
    • Formation à la THERAPIE DES SCHEMAS (Jeffrey Young) : partie de la dite "troisième vague" des Thérapies Comportementales et Cognitives (TCC)
    • Cursus de « PRATIQUE EPIGENETIQUE », « METHODE NOGUES », (Aix en Provence)
    • « DECODAGE BIOLOGIQUE  » des maladies et Troubles du comportement : formation auprès de Jean Guillaume Salles (Martigues)

     Agréments :


    • Arrêté du 9 juin 2010 : Agrément (droit à l’usage du titre) par la commission régionale d’inscription de la région PACA (Agence Régionale de Santé, A.R.S.) et inscription au registre national des Psychothérapeutes – ADELI N° 13 00 11 430
    • Membre individuel de la Fédération Française de Psychothérapie et Psychanalyse (FF2P
    • Supervision d'autres professionnels depuis 2010

    Thérapie personnelle


    • 1998 à 2004 : 6 ans de suivi individuel
    • 2004 à 2018 : thérapies brèves plus ponctuelles, en fonction de mes besoins
    • Supervision professionnelle (personnelle) depuis 2004
  • EXPERIENCE DE FORMATEUR - CONFERENCES - ENSEIGNEMENT - BENEVOLAT

    Activité de formateur


    Depuis 1997, création et animation de formations :


    « Le stress : un mot, des maux »

    • Approches scientifiques du stress et de ses mécanismes : Cerveau et système nerveux (notions) - Neurosciences - Réactions physiologiques sous stress 
    • L’accueil des peurs inadaptées et distinction entre vie et survie 
    • Importance des apprentissages et des conditions requises pour évoluer dans sa vie 
    • Hygiène de vie : équilibre de l’adulte qui sait gérer les contraintes et ses espaces de ressourcement 
    • Notions de « ressources humaines naturelles » et de besoins légitimes, au-delà des « besoins primaires » 
    • Outils de gestion du stress.

    La communication :

    • Types de communications verbales et non verbales 
    • Notions de physiologie du cerveau en communication 
    • Techniques d’écoute et de reformulation 
    • Techniques d’expression 
    • Les types de recadrages 
    • Les différents types d’abus en matière de communication.

    Le harcèlement moral (vie privée et professionnelle) :

    • Eléments juridiques 
    • Caractéristiques de la victime et du harceleur 
    • Processus et conséquences 
    • Comment s’en prévenir ?
    • Techniques pour s’en protéger en cas de harcèlement avéré 
    • Comment se remettre d’un harcèlement sans devenir harceleur à son tour ?

    Anticiper et gérer les conflits :

    • Types de conflits 
    • Techniques d’anticipation, de médiation, et de résolution 
    • Accueil, compréhension, apaisement et dépassement de certaines peurs qui peuvent nuire à l’application des techniques.

    Prévention sécurité : 

    • L’être humain en activité professionnelle (facteurs : humain, organisationnel et technique) 
    • Prévention de la santé psychique : Conflits - Stress - Harcèlements et pressions - Dépressions…
    • Prévention de la santé physique : Accidents du travail - Maladies professionnelles - Eléments juridiques (droit civil et pénal).

    Conférences


    2004          LA CIOTAT   « Table ronde » avec Pierre le Coz (Vice Président du Comité National Consultatif d’Ethique) et René Soulayrol (Neurologue)

    sur la « famille » (approches philosophique, neurologique et psychothérapique) + Eléments de prévention contre les manœuvres « sectaires »


    2004          LA CIOTAT    Pour le service « santé-famille » « l’adolescence et l’education ». Eléments explicatifs de certains troubles du comportement de l’adolescent, réponses à des questionnements parentaux 


    2005          GRANS  « L’autorite parentale » pour la FCPE


    2006          GRANS   « L’enfant et l’erreur » pour la FCPE


    2007          MENTON  « Le cerveau et la relaxation » 


    2007          MENTON  « Approche psychologique et physiologique du stress »


    2010          Salon de P.    Conférence-formation pour les « parrains » de la mission locale 

    Salonaise « Ethique du rapport Parrain-Filleul », Prévention contre les risques de « dérives thérapeutiques » (pour l’intégrité psychologique des deux protagonistes)




    2010          Toirette          Conférence-formation BAFA (journée) « développement de 

    L’enfant » et prévention éthique pour les courts, moyens et longs séjours » 


    2011          Toirette          BAFA – idem / 2010 – 


    2011          LE BRUSC          BAFA – idem / 2010 – avec une journée supplémentaire de formation sur :

    • Les stades d’autonomie de l’enfant
    • Le développement psychomoteur
    • L’importance du jeu dans les apprentissages



    Enseignement


    1998 à 2007 : 

    • Enseignement à l’Université de Provence 
    • Faculté de pharmacie (Marseille - Timone) 
    • Faculté des sciences de Luminy (Marseille) 
    • IUT prévention sécurité de La Ciotat : Prévention de la sécurité physique et psychique des personnes en activité de travail - Psychopathologie


    Activités bénévoles


    2004-2005          LA « CROIX BLEUE » (Association de soutien aux personnes « alcooliques ») : 

    Animation de groupes d’expression tous les jeudi soir,  pendant 1 an


    2004-2011          MISSION LOCALE SALONAISE « Parrainage » (Soutien de jeunes dans l’accès à l’emploi) 


    2004 à 2014          « Parrain » (réunions de soutien aux jeunes, entretiens individuels) 


    2009 à 2011          Mise en place d’une « Charte éthique » (Conférences, réunions de parrains) Pour poser le cadre d’un rapport qui préserve l’intégrité psychique des deux protagonistes


  • COMMENT JE SUIS DEVENU PSYCHOTHÉRAPEUTE

    Au risque de vous surprendre, je me dois de reconnaître que ce métier ne fut pas pour moi un rêve d’enfant tant je fus déçu par mes expériences infantiles auprès de "psys" qui n’ont fait que renforcer en moi le ressenti que j’étais tout le problème et que mon environnement n’y était pour rien. Il aurait fallu que je (ou mes parents) connaisse(ent) à l'époque ceux en qui j'ai confiance aujourd'hui... Plus tard, adulte, je choisissais des professionnels qui ne m’apportaient, au mieux, aucun réconfort, au pire, l’impression que j’étais un très mauvais patient. Je sais aujourd'hui que ces praticiens et leurs outils, s’ils pouvaient convenir à d’autres, ne me convenaient pas à moi


    Puis une conjonction d’évènements m’amena à rencontrer un psychothérapeute qui marqua une différence. Je me sentis accueilli, non pas par une chaleur ou une froideur excessives (j'ai connu les deux) mais par une présence appropriée. Il ne cherchait pas à être un parent de substitution ni à m’influencer en quoi que ce soit. Je le sentais simplement motivé par la perspective de m’aider à mieux comprendre et à résoudre ma problématique du moment. Il proposait notamment des hypothèses qui m’aidèrent à mettre en mots ce que je n’arrivais pas à exprimer clairement jusque là. Il m'aidait aussi à formuler et hiérarchiser des objectifs réalistes. Mes objectifs devinrent « nos » priorités. Je venais d’expérimenter le courant des thérapies brèves orientées « solutions ». Son approche n’était pas toujours aussi rapide et magique que ce que j’aurais souhaité, mais il me faisait beaucoup de bien. C'est à ce moment là que je compris le fait que nous ne disposons pas tous des mêmes ressources, que nous avons grandi dans des foyers plus ou moins sécurisants, ne serait-ce qu'affectivement, et qu'il allait me falloir plus de temps que d'autres pour effectuer certains apprentissages. Je réalisais n'avoir jamais manqué de nourriture. J'avais dormi au chaud. Mais sans accuser mes parents d'intentionnalité (même si je l'eus fait à une époque, peuchère...), il m'avait manqué (comme pour beaucoup de personnes dont les parents font de leur mieux) certaines conditions de sécurité affective pour effectuer certains apprentissages. Ce psychothérapeute sut s'adapter à mon rythme, à mes différences, à ma personnalité, et j'eus vraiment le sentiment d'avancer.


    Thérapie « brève » ne rimait donc pas avec « rapidité » ou « empressement ». Mais ce psychothérapeute, au lieu de ne rien dire, ou de me renvoyer des questions auxquelles j'aurais dû  répondre seul, participait ouvertement à mon besoin de comprendre. Par ailleurs, il me questionnait régulièrement sur mes ressentis vis-à-vis de ma progression. C’était du concret. J’avais vingt-sept ans, un bac plus cinq en poche. Je ne me questionnais plus (enfin) sur ma future place professionnelle : je voulais exercer ce métier. Mes capacités techniques me semblaient certes insuffisantes pour soigner à la manière de cet homme (qui devint une forme de « modèle », j'en eus d'autres après), mais j’étais bien décidé à apprendre. Me basant sur les critères de la Fédération Française de Psychothérapie et Psychanalyse (F.F.2.P), critères plus exigeants que ceux de la règlementation, je me formais dans différentes écoles (Universitaires et privées, voir partie « cursus ») en mettant l’accent sur les théories et techniques des thérapies brèves « orientées solutions ». Je posais ma plaque sept ans plus tard, en deux-mille-quatre

Honoraires 


    • La consultation (de 55 mn environ) : 70 euros TTC.

    • Sauf exceptions, ces honoraires ne sont pas pris en charge par les organismes de sécurité sociale. Mais certaines mutuelles intègrent à vos contrats (comme pour l'ostéopathie, les médecines douces, etc.) la possibilité d’une participation. Dans ce cas, votre psychothérapeute doit être agréé par l’Agence Régionale de Santé (ARS), et disposer d’un numéro ADELI, ce qui est mon cas. N’hésitez pas à vous renseigner auprès de votre mutuelle. 

    • Le paiement s’effectue par avance pour les consultations "en visio" et en fin d’entretien, par chèque ou espèces, pour les consultations en présentiel.

    • Je n'ai pas adhéré au dispositif "MonPsy" renommé depuis "MonParcoursPsy". Ce dispositif n'est pas à dénigrer, c'est à mon sens un début. Il permet, sur prescription du médecin traitant, à des personnes, notamment les plus modestes, souffrant de "troubles psychiques d'intensité légère à modérée", d'accéder à des soins psychologiques remboursés par l'assurance maladie et les organismes complémentaires. Mais les durées des séances proposées (quarante minutes pour la première et trente minutes pour les suivantes) ne correspondent pas du tout à ma pratique de la psychothérapie. 


    • Les annulations ou reports de rendez-vous s’effectuent, sauf exception compréhensible, au moins 48h avant la date prévue. 

    • Si vous manquez un rendez-vous sans m'avoir prévenu suffisamment à l'avance, je n'ai pas le temps de joindre une autre personne en attente de créneau. Je perds donc une heure d'honoraires. Cette question des rendez-vous manqués est importante car la notion de confiance réciproque est primordiale en psychothérapie. De nombreuses études (ainsi que mon expérience clinique) rendent compte du fait qu'en deçà des méthodes utilisées, la qualité de la relation est le premier facteur explicatif des évolutions favorables. Le rapport à l'argent ne doit donc pas fragiliser ce lien. Vous avez besoin d'être rassuré(e) sur mon éthique, sur mes compétences, et j'ai besoin de ne pas avoir à m'inquiéter pour mes honoraires. Sur ce sujet, les professionnels ne posent pas tous le même cadre. Certains facturent systématiquement tout rendez-vous non honoré et de nombreux arguments justifient cela. Pour ma part, j'ai fait le choix de ne pas facturer les rendez-vous manqués du fait de graves imprévus de dernière minute (maladie ou accident) car j'aurais le sentiment d'être injuste. A cela s'ajoute le fait (un peu d'humour) que  vous avez autre chose à faire lors d'une "gastro-entérite" (ou d'une grippe) que de venir en séance. Nous nous entendons donc par avance, si vous souhaitez vous engager dans un travail psychothérapeutique à mon cabinet, sur le fait qu'en dehors de ces graves imprévus, les rendez-vous manqués sont dusJe vous fais ensuite confiance vis à vis de ce que vous déciderez si cela devait arriver. 

Prise de rendez-vous


Vous laissez un message avec votre nom et vos coordonnées téléphoniques distinctement énoncées sur mon répondeur professionnel, le 0615392829Je vous rappelle généralement le soir entre 18h00 et 20h30, le lendemain matin ou plus rarement 48h après. Si tel n’est pas le cas, c’est qu’il y a eu un problème (généralement technique) alors n’hésitez pas à me laisser un nouveau message. 

Remarque importante : 

L'initiative de prendre rendez-vous avec un psychothérapeute constitue à mon sens le premier critère d'une bonne santé mentale
C'est généralement un acte de prévention pour ne pas plus s'aggraver, pour ne pas tomber malade ou "vriller" (je reprends ici le propos de nombreux patients).
Dans les pathologies mentales les plus graves, celles que l'on pourrait rapprocher d'une réelle "maladie", les sujets n'ont pas (ou très peu) conscience d'être malades. Ils sont alors incapables de se remettre en question. Ils présentent une rigidité trop souvent confondue avec une solidité psychique. Dans ce cas, on dit qu'il n'y a pas "consentement aux soins". C'est pour cela qu'ont été créées certaines procédures juridiques (souvent difficiles à mettre en œuvre) telles que l'"hospitalisation sans le consentement", "à la demande d'un tiers", ou "d'office". Pour ces sujets, c'est le plus souvent de la faute des autres, de l'extérieur, etc. Ils ne sont pas capables de se représenter l'autre avec ses différences. On parle parfois de "déficit en théorie de l'esprit). L'autre n'est qu'une projection de leurs propres représentations. Comme le disait l'un des enseignants que j'ai le plus apprécié : "si pour lui (ou elle) vous êtes un éléphant, vous êtes vraiment un éléphant dans sa tête, vous n'arriverez pas à le (ou la) convaincre du contraire". Tous les "vrais" malades ne sont pas pris en charge. Ils pensent en bien ou en mal, de façon binaire, beaucoup plus souvent qu'avec recul et discernement. Et lorsque certains sont investis d'une forme de pouvoir (au travail, en couple, dans la parentalité, en amitié, etc.), ils peuvent faire de gros dégâts (psychologiques et physiques) chez leurs victimes qui leur en donnent le pouvoir. Les formes de soumissions de ces victimes sont très variables (soumission financière, soumission hiérarchique, peur des conflits, manque d'estime ou de confiance en soi, compulsion à trop se remettre en question, peur de l'abandon, peur de se retrouver seul(e), etc.). La plupart des patient(e)s qui consultent des psychothérapeutes en cabinet libéral sont à l'opposé de ces formes de folie. Ils viennent justement se remettre en question pour évoluer, pour ne plus subir et/ou ne plus faire de mal. Pour être plus heureux demain en accord avec leurs aspirations légitimes (envie de plus de légèreté en amour, d'une plus grande sécurité affective, de ne plus se faire avoir, de ne plus être déçu(e), de se poser moins de questions, de profiter un peu plus, d'apprendre à s'affirmer et non pas s'imposer, de s'épanouir professionnellement, d'être parent ou de se rapprocher de ses enfants, etc.). Ils sont plus souvent victimes de la rigidité de ceux qui ne se remettent pas en question que bourreaux eux-mêmes. Et même lorsqu'ils mettent le doigt sur certaines erreurs, sur des attitudes qui ont pu faire du mal (volontairement ou non) à d'autres personnes, ces patients sont capables de le reconnaître. Non pas pour se culpabiliser, se faire du mal ou dire que c'est de la faute des autres, mais plutôt pour apprendre à réunir les conditions (traumatismes à apaiser, apprentissages à effectuer, etc.) pour ne plus recommencer. Ainsi, combien de fois ai-je entendu : "j'ai insulté ma femme", "j'ai trompé mon mari", "je ressens de la violence envers mes enfants", etc. Puis : "aidez-moi à ne plus recommencer", "je suis en désaccord avec ces comportements", "ce n'est pas moi". Les personnes parfaites n'existent pas mais cette capacité à se distancier (même si cela reste douloureux), à se donner le droit d'être dérangé(e), frustré(e) par certaines de nos attitudes (ou de ne pas avoir réussi à agir en accord avec nos valeurs) est une force, une qualité que je ne me lasse pas d'admirer. C'est la base de l'estime de soi, une pulsion qui nous pousse à demander de l'aide pour changer, pour s'adapter et évoluer malgré ce qui nous a conditionnés

Pour certains (environ la moitié de mes patients), c'est une première démarche de ce type. Pour d'autres, c'est une nouvelle tentative après des antécédents parfois infructueux ; avec le sentiment de ne pas avoir été compris, d'avoir été mal jugés, que la méthode ou la personne ne leur correspondait pas, ou encore l'impression de ne plus avancer, de "tourner en rond", voir, encore pire, le sentiment d'avoir régressé plutôt que de s'être amélioré. Dans tous les cas, lorsqu'un psychothérapeute et/ou ses méthodes ne vous conviennent pas, ce qui peut être mon cas, ne renoncez jamais à l'idée de pouvoir apaiser vos souffrances et encore moins à vos aspirations légitimes. Essayez quelqu'un autre !

Pour toute urgence, vous pouvez 
joindre :
  • le C.A.P. 48 de Salon de Provence au 0490449128 (Centre d’Accueil Permanent ouvert 24h/24 pour les urgences psychiatriques : burn-out, addictions, crises psychiques, etc.) ; 
  • le "15" (SAMU) pour toute urgence médicale ;
  • le "112" (accessible où que vous soyez dans l'Union européenne, gratuit et accessible même en cas de panne de réseau ou de forfait épuisé, il permet de contacter les services d'urgence d'un pays, dans les situations nécessitant une ambulance, les services d'incendie ou encore la police).

Rythme des séances


Chaque individu et problèmes rencontrés étant singuliers, à degrés de complexité et de charge émotionnelle variables, la fréquence des séances et la durée du travail sont fixés ensemble

A chaque fin de séance, vous avez plusieurs options, en fonction de votre ressenti et de vos possibilités personnelles :
  • Réserver la séance suivante
  • Vous laisser un temps d’assimilation et de mise en pratique avant de reprendre rendez-vous, ce qui vous permet de respecter votre propre rythme
  • Profiter de votre objectif atteint et ne rappeler qu'en cas de nouveau besoin
La fréquence moyenne, à mon cabinet, est de deux consultations par mois. Les entretiens sont généralement amenés à s’espacer dans le temps, jusqu'à une consultation par mois, voir tous les deux mois pour certains ou encore simplement "à la demande". 


Pour les séances INDIVIDUELLES, je recommande généralement une très  courte durée entre la première et la deuxième séance. Dans l’idéal, je propose de commencer par une double consultation. D’expérience, mes patients apprécient généralement beaucoup plus cette option. 
  • L’explication de cette recommandation est très simple :
- Le premier entretien est généralement riche, dense, intense, et comporte d'importants enjeux

- Il contient d'abord des étapes incontournables (même en thérapie brève) dont les principales sont : la « mise à plat » et la clarification de votre problème (présent), l'accord sur votre objectif (futur) et la manière dont nous allons nous y prendre ensemble pour l'atteindre. 
Ce faisant, les problématiques sont toutes différentes, parfois très confuses, et je dois poser de nombreuses questions (examen clinique) avant de pouvoir vous proposer un diagnostic pertinent et des solutions efficaces. Certaines de mes questions peuvent être surprenantes et vous pouvez ressentir le besoin de mieux comprendre, de clarifier, d'approfondir, de me faire préciser, etc.
Nous échangeons donc beaucoup et avons besoin de temps.

- A cela s'ajoutent des enjeux sous-jacents : 

      - la qualité de ce premier entretien (et plus largement de tous nos échanges ultérieurs) participera d'une condition majeure à l'évolution favorable de votre problématique : l'établissement progressif d'une  "alliance" solide entre vous et moi. L'alliance, ressort principal de l'efficacité d'une psychothérapie, comporte de nombreux éléments dont le principal est la CONFIANCE mutuelle. 
De votre côté, il s'agit de pouvoir avoir confiance en mes compétences, en mon expérience, en la neutralité de mon jugement, en mon discernement, en mon utilité, etc. 
Cette confiance vous permet d'oser me faire part de certaines informations très importantes, souvent intimes et parfois gardées secrètes depuis des années. Ces informations sont bien souvent des données essentielles qui me permettent de mieux comprendre votre problématique, de vous aider à la clarifier, à la voir sous un autre angle, et de vous proposer des indications psychothérapeutiques adaptées. En retour, le sentiment d'avancer (de mieux comprendre, de faire des liens, de sentir que les solutions vont vous correspondre, etc.) vous permet de renforcer votre propre confiance en notre travail. Plus largement, sauf exceptions, dès le premier entretien, si nous prenons suffisamment de temps, votre espoir en un meilleur futur est relancé. Vous commencez à envisager la fin de certaines situations douloureuses qui ont trop duré (frustrations, manques, sentiments dépressifs, situations de soumissions, harcèlements, emprises, mauvaises régulations émotionnelles, etc.). Vous envisagez aussi la possibilité d'acquérir certaines habiletés (capacités de communication, aptitudes à poser des limites plus tôt, à faire confiance, à être plus à l'aise dans l'affect, à avoir une meilleure hygiène de vie sans vous forcer, etc.), des savoir-faire et savoir être que vous n'auriez pas soupçonné arriver un jour à acquérir.

      - Un autre enjeu sous-jacent à ce premier entretien est que pour beaucoup, l'initiative de prendre rendez-vous est la conséquence d'une saturation (souffrance morale et/ou physique) qui doit être rapidement apaisée. La souffrance ne doit plus s'aggraver
En une heure, j'ai à peine le temps de vous questionner, d'appréhender votre problématique. Nous n'avons pas le temps de clarifier, d'expliquer, de nous entendre sur l'objectif et sur la manière de l'atteindre. Vous risquez donc de repartir frustré(e). Voir pire, pour certain(e)s, d'être encore plus angoissé(e)s qu'avant par des ruminations supplémentaires inutiles du genre : "mais pourquoi m'a t-il demandé cela ?", "comment va t-on s'y prendre ?", etc. L'expérience m'a montré que de nombreuses personnes en souffrance se retiennent d'appeler à cause de l'angoisse du premier entretien, de cette peur d'aller exposer à un inconnu ce qu'elles considèrent à juste titre comme intime. "Va t-il (ou elle) me comprendre ?". "Vais-je passer pour une personne mauvaise ?". "Me sera t-il (ou elle) utile ?". C'est souvent à cause de cette appréhension et de la méconnaissance du monde des psychothérapeutes que de nombreuses personnes remettent à plus tard l'initiative de prendre rendez-vous. Beaucoup de patients me disent que cela fait des années qu'ils y pensent. Puis le temps passe, la souffrance s'intensifie. Les frustrations deviennent des manques (plus graves), la fatigue occasionnée par les ruminations en boucles génère des "troubles des fonctions instinctuelles" (sommeil, alimentation, sexualité, plaisir, etc.), les addictions s'aggravent, la flamme se fragilise dans les couples lorsque les incompréhensions et contentieux s'accumulent, la fatigue (asthénie) morale ou physique n'est plus récupérée par le sommeil, on essaye de trouver (seuls) des moyens de compenser (virtuel, addictions, infidélités, etc.), certaines échéances biologiques arrivent (âge, ménopause, etc.) et parfois des regrets ("je n'ai pas pu être parent" ou "je n'ai été QUE parent", etc.),  la santé se fragilise, on sature. De nombreux patients, dès le premier entretien, ont des propos du genre "c'était le platane.. la corde… les médicaments… l'internement… ou vous". D'autres m'affirment : "j'ai failli mourir" (après un accident, une opération, une séparation, etc.) "et me suis juré(e) de me prendre en mains si je m'en sortais vivant(e)". Ainsi, fréquemment (mais pas toujours), les personnes ont l'initiative parce que leurs souffrances sont devenues plus intenses que l'angoisse d'aller exposer leur intimité à un(e) professionnel(le) inconnu(e). Et c'est dans la conscience de tout cela, de ces limites dépassées, des seuils critiques atteints et d'une réelle fragilité psychologique que je recommande de commencer par une double séance. 


Pour les séances en COUPLE, le rythme des entretiens est très variable.  Les modalités les plus appréciées et les plus efficaces, pour le premier entretien, sont les suivantes : 

La réservation d’une double séance (1h50), le même jour, que l’on divise en trois parties

- D’abord un tiers de ce temps est alloué à chacun en entretien individuel (pendant que l’autre attend dans la salle d’attente). Ces deux espaces individuels d’expression préalable permettent notamment d’aborder les désaccords les plus conflictuels en évitant les conséquences des tensions (ouvertes ou latentes) accumulées dans le couple. On évite ainsi les débordements : les pertes de discernement, les décompensations, les critiques inutiles vis-à-vis des ressentis de l’autre (les hommes et les femmes fonctionnent différemment), les justifications « chronophages », les attitudes irrespectueuses, voir agressives, etc. En bref, ce système évite les attitudes impulsives liées à la saturation psychique voir parfois physique. Ces formes de violences morales, fréquentes en thérapie de couple, ne sont généralement pas volontaires, elles reflètent plus un besoin de décharger des tensions internes accumulées qu’une intention délibérée de nuire.       
Mais elles « polluent » tout de même le travail de médiation et vous font généralement perdre votre temps, votre énergie et votre argent. 

Ce système permet donc une expression plus libre des ressentis de chacun et me permet aussi d’accéder à beaucoup plus d’éléments explicatifs : faits (historique), émotions particulières, attentes de chacun, état de l’affect « amoureux » et donc des motivations respectives... Tant d’éléments importants qui n’auraient peut-être pas été formulés en présence de l’autre.

- Le dernier tiers m’est quasi exclusivement réservé. C’est le temps de mon « retour », avec mes propres hypothèses diagnostiques et propositions de solutions, avec cet avantage d’être hors « accusations d’intention », hors « jugements accusateurs », etc. Mon but n’est pas de prendre parti pour l’un ou pour l’autre, mon but est LE COUPLE (sauf si l’un des deux vient pour que je l’aide à la séparation, cela arrive parfois). 

- Ce système de double séance divisée en trois parties permet aussi d’éviter (tant que faire se peut) d’avoir à se perdre dans ce qu’il est encore fréquemment indiqué : que chacun aille consulter son propre psychothérapeute et que les deux aillent en consulter un troisième ensemble. Cette recommandation était adaptée à l'époque où les consultations en couple étaient réservées à un nombre plus restreint de praticiens issus d'écoles spécialisées dans ce domaine. Mais face à une demande croissante, la plupart des psychothérapeutes, quelles que soient leurs obédiences, se sont mis à proposer ce type de prestations et sur la base de formations plus diverses. De ce fait, aujourd'hui, les praticiens choisis par chacun risquent de ne pas avoir les mêmes approches, les mêmes outils. Pire encore, ils n'auront peut-être pas le même langage, la même manière de se représenter votre problématique. D'autant que dans l'histoire des psychothérapies, les différents courants de pensée se sont souvent construits dans l'opposition les uns aux autres (en fonction de visées prioritaires : les pensées, les comportements, l'émotion, le ressenti, etc.). L'on sait aujourd'hui que ces visées sont complémentaires mais cette histoire des courants de pensée a créé beaucoup de flou, de confusions. Ainsi, en matière de thérapies de couple, consulter aujourd'hui deux psychothérapeutes différents et un troisième ensemble risque de créer (s'ils n'ont pas tous les mêmes références) un rythme d'évolution inégal pour chacun et des manières différentes d'aborder votre problématique. Le risque est donc de perdre du temps, d'encore moins bien se comprendre  voir d'accentuer  la fragilité de votre couple au lieu de le solidifier

Pour le cas de plannings difficilement compatibles (enfants à faire garder, temps professionnels chargés…), le principe de cette division peut être maintenu sous forme de deux séances individuelles (d'une heure chacune) suivies d’une séance (d'une heure) à trois

- Lorsque les conditions sont réunies et que nous nous entendons sur ce fait, nous nous contentons ensuite d'entretiens de 55 mn à trois.

Uniquement sur rendez-vous (visio ou présentiel) au 0615392829
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